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quartier du plateau de vanves - Page 3

  • LE PLATEAU DE VANVES : PRES D’UN QUART DE SIECLE POUR AMENAGER CE QUARTIER

    Comme par hasard, Vanves Infos consacre un dossier sur son quartier du Plateau à un moment où il a été sous le feu de l’actualité durant le dernier trimestre de l’année 2015 entre l’annonce de l’installation d’une station GNV finalement abandonné et la création d’une association d’habitants « Agir pour le Plateau ». Occasion  de rappeler, pour l’équipe municipale,  ce qui a été fait, ce qui est en train d’être réalisé et ce qui est projeté.  C’est pour cette raison, que le Blog va contribuer à ce dossier en rappelant l’histoire de l’aménagement de ce Plateau, quelque peu oubliée ou occultée dans ce dossier.

    Lorsque le conseil municipal décida le 16 Septembre 1960, de lancer la rénovation de ce quartier de Vanves enserré entre le parc des expositions, le Périph,  la voie SNCF Paris Montparnasse, et les quartiers pavillonnaires toujours existants,  la situation était dantesque : rues étroites aux pavés défoncés et inégaux, carrefours inadaptés, 1097 logements délabrés ou dégradés (sur 1200), dans des immeubles d’un ou trois étages  avec WC sur le palier ou au fond de la cour, parfois sans gaz de ville, ni raccordement à l’égout… dans lesquels vivaient 1105 foyers (3000 personnes) , personnes âgées ou ménages sans enfants à cause de la modicité des loyers…malgré tout attachés à ce quartier (photo de bâtiments rue Louis Vicat). René Plazanet (1947-65) était alors le maire de Vanves lorsque fut lancée cette opération d’aménagement, mais ce fut son successeur, André Roche (1965-1980) qui a été la cheville ouvriére de cette mutation, conclue par Gérard Orillard (1980-1991) et aidé par Roger Aveneau conseiller général (1980-98) qui s’occupa tout particulièrement du relogement des habitants

    Le mérite de ces élus est d’avoir clairement exprimé leur volonté de piloter eux même cette opération autour d’un schéma directeur afin d’éviter la spéculation immobilière, de créer une cité dortoir ou un quartier résidentiel de haut standing. Ils arrêtèrent son périmètre,  14 à 15 ha concernant près de 500 îlots, choisirent le 30 Mars 1962 l’opérateur, la SEMICLE, société d’économie mixte créé en 1954 pour la construction ou la rénovation de logements économiques avec laquelle ils signèrent une convention le 18 Janvier 1963. Elle était chargée d’acheter les terrains, d’indemniser prés de 500 propriétaires expropriés dont 20 seulement entrainèrent jusqu’à une procédure judiciaire, de démolir et mettre en état les terrains, vendre leurs droits fonciers, arrêter le programme général de constructions et d’équipements collectifs. Afin de faciliter son démarrage, cette opération fut divisée en deux ZAC,  dont la première créée le 16 Juillet 1970 fut entièrement destinée au logement  majoritairement locatif pour reloger tous ses habitants, et réalisée entre 1972 et 1978 sur 2,9 ha. Une véritable opération tiroir, puisque le premier permis de construire fut demandé en Novembre 1969 et les expropriations prirent fin qu’en décembre 1972 lorsque les premières habitations HLM des rues J.Jaurés et Châtillon étaient terminées, et que les premiers logements en accession à la propriété étaient bien avancées (700 logements dont la moitié en locatifs), avec notamment le foyer Danton.    

    La seconde ZAC qui s’étendait sur 10 ha, créée le 21 Mai 1974  fit l’objet d’un concours d’architecte entre Janvier et Novembre 1973  remporté par M.Prieur. Le parti retenu a été de se protéger du Périph avec des bureaux et des parkings, en fermant l’opération au nord, et en l’ouvrant au sud pour assurer une continuité avec les autres quartiers, avec une grande voie piétonne (Auguste Comte). Elle a rencontrée quelques difficultés car il fallait libérer de grandes surfaces pour accueillir l’ensemble des équipements prévus pour accompagner cette opération d’aménagement : un groupe scolaire Max Fourestier, créateur des classes de Neige et du mi-temps pédagogique qui était présent lors de son inauguration en février 1983,  des  crèches dont celle du Plateau mais aussi celle maintenant installée dans l’îlot du métro, au rez de chaussée d’Audiens, un  centre commercial avec une grande surface Champion (SuperMarket maintenant) et des magasins, un hôtel Mercure de 400 chambres avec son atrium qui était le premier du genre en France à cette époque, une résidence dite des Célibataires, des  bureaux sur 24 000 m2, un gymnase baptisé du nom de son constructeur par les socialistes lors du mandat de Guy Janvier (1995-2001), les centristes ayant été tenté de le baptiser Gymnase de l’Europe, un local pour l’antenne de la police municipale devenu aujourd’hui l’espace Giner, après moultes utilisations diverses et variées….  et des logements (1850 dont 750 locatifs)  pour accueillir les habitants expropriés. C’est l’une des raisons pour laquelle le Maire demanda à la SEMICLE de transformer en HLM la résidence « Alsace-Lorraine » prévu initialement pour des logements en accession.

    Si la 1ére ZAC s’acheva en 1978, la seconde le fut en 1984 après quelques tumultes sur lesquels reviendra demain le Blog. Ainsi prés de 2218 logements ont été construits dont 1002 sociaux avec de nouveaux équipements sur 6600 m2 dont certains ont été remis gracieusement à la commune (groupe scolaire).  Le point d’orgue du réaménagement de ce quartier fut la construction de la nouvelle église Saint François d’Assise tout en brique lancée lors de la conclusion définitive de ces deux ZAC. Elle remplaçait une ancienne chapelle dont l’état de dégradation la rendait dangereuse qui avait marqué la vie de l’ancien Plateau  … A SUIVRE

  • PLATEAU DE VANVES : PLUS DE 2H D’ECHANGES SUR SON CADRE DE VIE MAIS PAS SUR LA STATION GNV

    A l’occasion de la réunion publique de quartier du 9 Novembre dernier consacrée au Plateau qui avait été consacrée en grande partie à la future station GNV rue Louis Vicat, le maire avait pris l’engagement de réunir tout spécialement les habitants ou leurs représentants qui se plaignaient de différentes nuisances, dont notamment des dépôts de détritus et d’encombrants rue Louis Vicat au débouché de la rue Sadi Carnot, de l’état de la place des Provinces etc… Ce qui a été le cas le 24 Novembre dernier où une réunion consacrée au cadre de vie du quartier s’est déroulé dans l’ex-foyer Danton, avec les présidents des conseils syndicaux  ou responsables d’immeubles. Cette réunion a durée plus de deux heures avec une trentaine de représentants.   

    Le représentant technique de GPSO a refait le point notamment sur les travaux  faits ou en cours dans ce quartier comme cela avait été le cas le 9 Novembre dernier, mais en développant un peu plus certains points  : Chantier  d’assainissement,  de renouvellement de canalisations d’eau potable où tout est fait de l’intérieur avec très peu de tranchées rue Victor Hugo qui s’accompagne d’une requalification  de la voirie  avec réfection de l’éclairage, des trottoirs et de la chaussée qui a été quelque peu retardée, et démarrera au début de l’année prochaine, requalification de la rue Marcellin Berthelot (réseaux d’éclairage, voirie) avec une rénovation de la canalisation de gaz qui n’était pas prévue, réfection du carrefour Legris programmée pour le printemps 2016… Cette réunion a permis de revenir sur plusieurs projets évoqués ou non le 9 Novembre dernier :  La rénovation du tunnel du métro, la sécurisation des allées piétonne de la rue Auguste Comte dont la dalle devrait faire l’objet de travaux d’étanchéité après un diagnostic qui a fait apparaître plusieurs défauts : des dépôts de calcité dans les canalisations empêchant une évacuation normale, des joints de dilatation dégradés, des dégradations de remontées et de retombées d’étanchéités etc…Il a indiqué notamment  qu’une étude du Bureau d’Etudes de GPSO sera menée sur la requalification des espaces du Plateau et qu’une étude de circulation avec mesures et comptages de véhicules rue Jean Bleuzen sera faîte afin d’améliorer la sécurisation des piétons et le stationnement

    Les participants ont eu l’occasion d’intervenir sur plusieurs points souvent très terre-à-terre : L’engorgement des évacuations d’eau devant le 114 Victor Hugo, le manque d’entretien de l’espace entre le gymnase Maurice Magne et la rue Rabelais, la saleté du petit parc pour enfants un peu plus loin,  le renouvellement de certaines plantations dont plusieurs arbustres vieillissants, avec deux sujets récurents : la galerie marchande qui a besoin d’être réhabilitée, requalifiée même si des travaux d’assainissements ont été effectuées durant l’été 2015, afin d’être plus accueillante, mieux éclairée. Et les décharges entre la rue Louis Louis Vicat et la place du 19 Mars 1962 sur lesquelles le maire avait été interpellé le 9 Novembre dernier. Mais il est vrai  que c’est un secteur partagé avec la ville de Paris, puisque la rue Louis Vicat est sur le territoire de la Capitale, donnant l’impression d’un no’s man land  avec beaucoup d’encombrants et détritus déposés ici ou là, surles trottoirs,  une chaussée mal entretenue… La réunion s’est terminée sur un tour d’horizon des investissements effectués sur les bâtiments communaux, dont les écoles, dans ce quartier représentant prés de 3,7 M€ sur ses deux dernières années. Mais il n’a pas été question de la future station GNV de la rue Louis Vicat dont l’appel d’offres européen aurait été déposé par le SIGIEF, conjointement à la station du port de Bonneuil,  contrairement aux affirmations de la municipalité entendue lors de la réunion du 9 Novembre 2015 lorsqu'elle affirmait, par la voix du maire, que le projet n'était pas bouclé